Des Latrines pour l'école de Dana au Burkina Faso
Burkina FasoLe projet a été soutenu par la Fondation ADIUVARE à travers la FOSIT " Fédération des ONG de la Suisse Italienne »
La construction a nécessité un montant de CHF 9'090.60
Le projet a un coût de CHF 11'613.-. - Fonds AOREP
Le village de Dana est situé à 35 km de YAKO, chef-lieu de la province de PASSORÉ. Sa population est estimée à plus de 2’718 habitants. Ses principales activités sont l'agriculture et l'élevage. La population est engagée dans l'agriculture de mars à septembre (saison des pluies). L'horticulture, quant à elle, se déroule d'octobre à avril. L'élevage est la deuxième activité la plus rentable pour la population et est pratiqué en toute saison. Depuis 1996, Dana a une école avec six classes.
La construction des latrines est le résultat d'une demande de la population locale. Les parents d'élèves contribuent à l'entretien par leur travail bénévole (tours de nettoyage, contrôlés par la section locale d'AOREP et le service d'assainissement local de Passoré). Le savon et les détergents sont fournis par les familles des élèves. En outre, comme les enseignants eux-mêmes utilisont les mêmes services que les élèves, ce facteur sera une garantie supplémentaire pour le maintien efficace de l'hygiène et de la propreté.
Les autorités locales sont également impliquées dans le projet : la municipalité de Dana a construit les nouvelles salles de classe de l'école en 2019 mais, faute de fonds, les latrines n'ont pas pu être construites. Pour cette raison, elle était particulièrement intéressée à soutenir le projet : les latrines faisaient déjà partie du projet de construction initial qui n'a pas pu être réalisé dans son intégralité. Le projet bénéficie également du soutien de la Direction provinciale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (DPENA), de la Direction provinciale de l'environnement et de la qualité de vie (DPAQV) et de la Direction provinciale de l'action sociale et de la solidarité nationale (DPASSN), avec lesquelles AOREP collabore activement.
16 latrines subdivisées ont été construites avec des dispositifs de lavage des mains installés.
Le projet a des retombées positives sur la population, notamment sur les élèves ; il permettre aux filles d'aller à l'école sans craindre d'être discriminées pendant leurs menstruations. Il permettre aussi de réduire les maladies et de promouvoir l'hygiène également dans les domiciles.
L'accès à des services de santé hygiéniques et l'égalité des sexes sont des questions étroitement liées. Les menstruations sont encore un sujet entouré d'une aura de tabou dans plusieurs régions d'Afrique subsaharienne. C'est pourquoi de nombreuses jeunes filles ne connaissent pas les mécanismes qui sous-tendent ce processus physiologique, ce qui représente une limite pour les fillettes qui ne savent pas comment gérer les menstruations, surtout en liaison avec leur scolarisation. Ceci les mène à ne pas assister aux cours lors du cycle menstruel, générant ainsi l'absentéisme scolaire. Cette situation mène à l’abandon de la scolarité.
Le comité de gestion de l'hygiène a été composé en outre, composé de femmes et la sensibilisation est à la charge des femmes aussi.
La construction a nécessité un montant de CHF 9'090.60
Le projet a un coût de CHF 11'613.-. - Fonds AOREP
Le village de Dana est situé à 35 km de YAKO, chef-lieu de la province de PASSORÉ. Sa population est estimée à plus de 2’718 habitants. Ses principales activités sont l'agriculture et l'élevage. La population est engagée dans l'agriculture de mars à septembre (saison des pluies). L'horticulture, quant à elle, se déroule d'octobre à avril. L'élevage est la deuxième activité la plus rentable pour la population et est pratiqué en toute saison. Depuis 1996, Dana a une école avec six classes.
La construction des latrines est le résultat d'une demande de la population locale. Les parents d'élèves contribuent à l'entretien par leur travail bénévole (tours de nettoyage, contrôlés par la section locale d'AOREP et le service d'assainissement local de Passoré). Le savon et les détergents sont fournis par les familles des élèves. En outre, comme les enseignants eux-mêmes utilisont les mêmes services que les élèves, ce facteur sera une garantie supplémentaire pour le maintien efficace de l'hygiène et de la propreté.
Les autorités locales sont également impliquées dans le projet : la municipalité de Dana a construit les nouvelles salles de classe de l'école en 2019 mais, faute de fonds, les latrines n'ont pas pu être construites. Pour cette raison, elle était particulièrement intéressée à soutenir le projet : les latrines faisaient déjà partie du projet de construction initial qui n'a pas pu être réalisé dans son intégralité. Le projet bénéficie également du soutien de la Direction provinciale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (DPENA), de la Direction provinciale de l'environnement et de la qualité de vie (DPAQV) et de la Direction provinciale de l'action sociale et de la solidarité nationale (DPASSN), avec lesquelles AOREP collabore activement.
16 latrines subdivisées ont été construites avec des dispositifs de lavage des mains installés.
- Le premier bâtiment se compose de deux blocs destinés au personnel enseignant et au personnel de soutien, comme les es responsables de la cantine scolaire : chaque bloc comprend 4 latrines pour femmes et 4 latrines pour hommes.
- Le deuxième bâtiment se compose également de deux blocs : un bloc pour les filles avec 4 latrines et un bloc pour les garçons avec 4 latrines.
Le projet a des retombées positives sur la population, notamment sur les élèves ; il permettre aux filles d'aller à l'école sans craindre d'être discriminées pendant leurs menstruations. Il permettre aussi de réduire les maladies et de promouvoir l'hygiène également dans les domiciles.
L'accès à des services de santé hygiéniques et l'égalité des sexes sont des questions étroitement liées. Les menstruations sont encore un sujet entouré d'une aura de tabou dans plusieurs régions d'Afrique subsaharienne. C'est pourquoi de nombreuses jeunes filles ne connaissent pas les mécanismes qui sous-tendent ce processus physiologique, ce qui représente une limite pour les fillettes qui ne savent pas comment gérer les menstruations, surtout en liaison avec leur scolarisation. Ceci les mène à ne pas assister aux cours lors du cycle menstruel, générant ainsi l'absentéisme scolaire. Cette situation mène à l’abandon de la scolarité.
Le comité de gestion de l'hygiène a été composé en outre, composé de femmes et la sensibilisation est à la charge des femmes aussi.
- Des comités ont été mis en place pour : l'hygiène et la gestion des latrines par les élèves
- Un calendrier de passage de nettoyage des latrines par classe
- Un comité de contrôle de l'hygiène des latrines composé de 4 élèves : 2 filles et 2 garçons pour chaque jour de nettoyage. Après un mois, le rôle passe à 4 autres élèves sélectionnés entre eux.
- Comité de gestion de l'hygiène et la mobilisation de la part de AME (Association des mères éducatrices). Ce comité appelé "Comité de veille pour l'hygiène" est composé de 7 mères/enseignantes. Elles ont été élues par la population. Leur rôle est d'organiser et de mobiliser les femmes de Dana pour le nettoyage général des latrines en profondeur et de l'école une fois par mois.
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