Soutien à l’école Doulaye Baba de Doumanzana
Le MaliDate du début
2010
Date de conclusion du projet
2015
Bénéficiaires
1'600 élèves, 70 enseignants, plus les futurs élèves et enseignants
Budget atteint
Contexte et justification des différents projets
En 2010, l’école de Doulaye Baba accueille 1600 élèves, du primaire aux classes supérieures et 70 enseignants. Elle est située dans le quartier de Doumanzana de la commune I de Bamako. Le quartier compte 256’216 habitants. Le quartier est considéré parmi les zones les plus pauvres et avec le taux de violence parmi les jeunes et délinquance les plus élevés ; des risques auxquels les élèves de l’école sont exposés quotidiennement.
À Bamako, les déchets sont éliminés de trois manières : une partie est brûlée, une autre est jetée illégalement dans la rivière, rejetant ainsi le problème sur les villes situées le long de son cours et le reste est jeté à Doumanzana. La décharge de Doumanzana se trouve au nord, aux limites de la ville, où les habitants aisés ou les touristes ne s’aventurent presque jamais. Avec une étendue de 10 hectares, c’est la plus grande décharge publique de Bamako. Face à, ou plutôt, presque entouré par la décharge de Doumanzana se trouve l’école Doulaye Baba.
L’école a été créée avant que le gouvernement ne décide d’ouvrir la décharge directement devant elle, mais les efforts et les protestations des enseignants et du directeur n’ont servi à rien.
Le corps enseignant et les élèves sont contraints de travailler dans des conditions très difficiles : pendant la saison sèche l’école est envahie par la fumée des feux et par l’odeur de la plastique brûlée, Pendant la saison des pluies, c’est l’odeur des déchets qui flotte dans l’air. En outre, les conditions hygiéniques et environnementales de l’école sont mises à rude épreuve. Étant donné que la décharge ne peut pas être fermée, il est nécessaire de trouver une autre solution, comme la création d’un espace vert ou d’un mur pour séparer l’école de la décharge.
Activités réalisées au fil des ans par AOREP dans l’école de Doumanzana
2010
Date de conclusion du projet
2015
Bénéficiaires
1'600 élèves, 70 enseignants, plus les futurs élèves et enseignants
Budget atteint
- CHF 4'014 pour la création de la bibliothèque.
- CHF 12’718,12 pour le microprojet de lutte contre la violence et pour la construction d’une clôture de protection.
- CHF 1’793,15 pour la fabrication de portes et fenêtres et fournitures de médicaments.
- CHF 7'846.77 pour conclure les travaux de la clôture autour de l’école.
- CHF 4'239.13 pour la fabrication des portes et fenêtres de l’ailes sud et le portail de l’école.
- Les membres D’AOREP
- Dons privés
- Club del Tappo
Contexte et justification des différents projets
En 2010, l’école de Doulaye Baba accueille 1600 élèves, du primaire aux classes supérieures et 70 enseignants. Elle est située dans le quartier de Doumanzana de la commune I de Bamako. Le quartier compte 256’216 habitants. Le quartier est considéré parmi les zones les plus pauvres et avec le taux de violence parmi les jeunes et délinquance les plus élevés ; des risques auxquels les élèves de l’école sont exposés quotidiennement.
À Bamako, les déchets sont éliminés de trois manières : une partie est brûlée, une autre est jetée illégalement dans la rivière, rejetant ainsi le problème sur les villes situées le long de son cours et le reste est jeté à Doumanzana. La décharge de Doumanzana se trouve au nord, aux limites de la ville, où les habitants aisés ou les touristes ne s’aventurent presque jamais. Avec une étendue de 10 hectares, c’est la plus grande décharge publique de Bamako. Face à, ou plutôt, presque entouré par la décharge de Doumanzana se trouve l’école Doulaye Baba.
L’école a été créée avant que le gouvernement ne décide d’ouvrir la décharge directement devant elle, mais les efforts et les protestations des enseignants et du directeur n’ont servi à rien.
Le corps enseignant et les élèves sont contraints de travailler dans des conditions très difficiles : pendant la saison sèche l’école est envahie par la fumée des feux et par l’odeur de la plastique brûlée, Pendant la saison des pluies, c’est l’odeur des déchets qui flotte dans l’air. En outre, les conditions hygiéniques et environnementales de l’école sont mises à rude épreuve. Étant donné que la décharge ne peut pas être fermée, il est nécessaire de trouver une autre solution, comme la création d’un espace vert ou d’un mur pour séparer l’école de la décharge.
Activités réalisées au fil des ans par AOREP dans l’école de Doumanzana
- 2010
- 2011
- Réalisation d’un micro-projet de lutte contre la violence chez les jeunes.
- Construction d’un mur de 10 mètres de hauteur et de 40 mètres de longueur pour protéger l’école des dégâts causés par la décharge. Après la construction du mur, la direction de l’école a créé une zone destinée aux activités créatives et artistiques. Après avoir constaté la qualité des travaux, le gouvernement du Mali et la commune ont décidé de fermer définitivement la décharge.
- 2012
- Fabrication de portes et fenêtres pour les classes de l’aile nord
- Soutien en médicaments à l’infirmerie de l’école
- 2013
- Soutien en médicaments et matériel sanitaire à l’infirmerie de l’école
- Création du siège de AOREP section Mali au sein de l’école
- 2014
- Conclusion des travaux de construction de la clôture autour de l’école
- 2015
- Fabrication de portes pour les classes de l’aile sud et le portail de l’école
- Lutter efficacement contre toutes les formes de violence scolaire
- Améliorer la qualité de l’étude et la situation hygiénique et environnementale de l’école, pour les élèves et les enseignants
- Faire de l’école un lieu approprié de rencontre et d’étude
- En 2011, le gouvernement a décidé de fermer la décharge.
- Le taux de maladie chez les élèves a diminué.
- Le taux de violence chez les jeunes a fortement diminué.
- Les élèves sont plus conscients du rôle de l’hygiène et sont plus propres. Pour renforcer cette nouvelle vision, l’école a invité des médecins à des conférences sur des maladies comme le paludisme, l’Ebola et les MST.
- En 2015, l’école Doulaye Baba a obtenu les meilleurs résultats de fin d’année parmi les écoles de Bamako.
- Les enseignants sont plus disposés à organiser des cours de rattrapage pour préparer les élèves aux examens ; ces séances sont appelées "PREPA-BAC".
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